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Daignez parler de patriotisme à un jeune camerounais du 21ème, parler lui de valeurs patriotiques, de nationalisme, d’honneur au drapeau de l’état du Cameroun ! La réaction à laquelle vous aurez droit sera dans la majorité des cas, soit de la moquerie, du mépris, ou toute sorte d’expression renvoyant à la question de savoir d’où vous sortez au juste avec vos questions « à la con » et pire encore, l’on vous demandera de vous adonner à quelque chose d’utile au lieu de troubler la tranquillité d’honnêtes citoyens. Fort heureusement, là au moins, vous aurez eu droit à de la franchise et cela vous aurait rassuré sur l’état alarmant de la situation qui prévaut. Cependant, d’autres jeunes, je veux parler de ceux qui incarnent l’orgueil, la suffisance et le laxisme camerounais, ils vous diront en avoir une vague idée, iront jusqu’à vous donner des définitions de ces concepts. Mais, à la première occasion, ils n’hésitent pas à bafouer les valeurs auxquelles elles renvoient, à les insulter et à déshonorer le drapeau de l’état du Cameroun.
Notre Président Paul BIYA, personne d’une très grande sagesse et peu importe l’idée que chacun se fait de lui, a mis tous ses espoirs en cette jeunesse, le pays tout entier compte sur cette jeunesse, l’avenir de la nation repose sur cette jeunesse, le Cameroun émergeant à l’horizon 2035 sera géré par cette jeunesse, ceux qui se battent à éradiquer la pauvreté ne pourrons compter que sur cette jeunesse quand ils crouleront sous le poids de l’âge. Plus encore ! Le principe de vie selon lequel tout parent ne veut que le meilleur pour sa progéniture a-t-il encore toute sa raison d’être avec une jeunesse qui ignore réellement à quoi accorder de l’importance ? Voici un aperçu de l’ampleur des responsabilités auxquelles doivent faire face la jeunesse camerounaise du 21ème siècle.
Hélas ! Ils ne pensent qu’à s’amuser au lieu de s’instruire et de se cultiver avec sérieux, ils passent leurs temps à parler de football ou à se tirailler sur le montant des salaires des footballeurs professionnels au lieu de chercher eux aussi à devenir des professionnels de ce qui les passionne dans la vie car cela peut s’avérer utile pour eux même et pour le pays, les filles quant à elles, ne veulent que rêver en regardant des feuilletons à l’eau de rose au lieu de se dire que ce n’est que de la fiction et penser à devenir comme ces actrices qui font si bien du théâtre, d’autres, malheureusement ne pensent qu’à arnaquer leurs parents pour de l’argent en avançant des prétextes scolaires sans savoir le tord qu’ils se causent à eux même en premier et ensuite à leurs parents.
Loin de moi l’idée qu’il faut vivre sans penser à s’évader de temps en temps et à s’adonner à ce qui nous passionne dans la vie ! Toutefois, n’est-il pas grand temps de prendre conscience que nous avons une relève à prendre ? Bien évidement, qu’on ne s’attende pas à ce que cela se fasse en un jour ou un mois ou même un an ; il faut du temps et surtout il faut bien un début. Pour cela, pas de formule magique, il faudrait juste que chacun se dise qu’il veut accomplir quelque chose pour son pays à son niveau. Et aussi humble et modeste que pourrait être cette contribution ce serait déjà un pas qui n’aurait pas existé si vous ne l’aviez pas fait. Qu’on ne soit plus obligé de nous sensibiliser à exercer notre devoir envers la nation alors qu’il est normal et impératif que nous le fassions.
Par wilson MEKONTSO, blogueur
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